Bien que les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires et fassent plus d’études supérieures que les
hommes, elles continuent à s’investir dans les filières moins porteuses en terme d’emplois (81% d’entre elles sont en section littéraire). L’égalité des sexes n’est toujours pas une réalité sur
le marché du travail, les femmes restent globalement pénalisées. Dans le secteur privé, seul un poste d’encadrement sur quatre est occupé par une femme tandis que dans la fonction publique
d’Etat, elles occupent 16% des emplois de dirigeants. Les secteurs d’activité restent donc « très sexués ». 75% des femmes occupent un emploi dans les secteurs de l’éducation,
de la santé et l’action sociale
tandis que 61% s’investissent dans les services aux particuliers, secteurs où les salaires sont peu élevés. Autre facteur qui rentre en compte, la sphère
domestique. Les femmes consacrent quotidiennement deux fois plus de temps que les hommes aux tâches domestiques.

 Malgré des
progrès, l’écart entre les salaires nets moyens pour les salariés à temps complet était de 23% en 2005 entre hommes et femmes, et même de 27% chez les cadres. Dans le secteur des services,
l’écart est proche de 30%. Les différences de caractéristiques (éducation, expérience, temps de travail, types d’emploi…) n’expliquent, selon l’INSEE, qu’environ 75% des écarts de salaires
mensuels.
 Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

 

                                                                                                         
Source INSEE