Les premiers jours de sidération après l'annonce de la fermeture des écoles et du confinement ont été suivis par ceux de la suractivité (ménage, jardinage, nettoyage, bricolage, …), comme pour faire « place nette » du passé et repartir du bon pied.
« J'associe ce moment à une sorte d'immense arrêt sur image » dit Isabelle Benassouli, psychologue à France Info. L’arrêt sur image signifie que plus rien ne se passe, il se passe beaucoup de choses au contraire !
Voici une liste non exhaustive apportant la preuve que nous ne sommes pas en « arrêt sur image », issue des remarques personnelles ou glanées dans les articles de presse ou sur les réseaux sociaux :
- Pour beaucoup, le confinement est vécu comme un soulagement. Certains se rendent compte a posteriori qu'ils n'étaient pas loin du burn-out.
- Contre le monde extérieur et ses agressions, beaucoup se réjouissent du temps retrouvé.
- Beaucoup développent des interrogations profondes, sur le sens de la vie et l'organisation économique ou politique de la société.
- Depuis combien de temps nous étions-nous octroyé le luxe de nous ennuyer ?
- Que de nombreuses occupations créatives ou artistiques (faire la cuisine, lire, chanter, jouer du piano, peindre, écrire des poèmes, un journal ou un roman)
- Beaucoup prennent conscience du manque des autres et de serrer dans leurs bras leurs enfants et petits-enfants, quelle prise de conscience !
- Combien est agréable ce temps de pause, marcher, méditer, contempler la beauté du monde sans pollution, sentir l'odeur du four à pain chez le boulanger du coin, regarder le ciel immaculé et entendre le chant de l'alouette des champs.
- Que de beaux souvenirs pour les super privilégiés du confinement, comme nous, dans une maison avec jardin à la campagne, …
J'entends aussi l'appel au secours de cette femme, confinée avec son mari violent et ses 3 enfants dans un appartement. Message bien reçu et relayé ! 3919 !
Francine
Femmes 41